Écrire c’est parfois douloureux,
Une souffrance, une délivrance,
Surtout quand on est amoureux,
Et que tout est perdu d’avance,
Une addiction pourquoi le taire,
Et un grand besoin de s’épandre,
Que certains ne peuvent comprendre,
Dans un grand plaisir solitaire,
Ecrire pour se reconstruire,
Inventer des histoires d’amour,
Qui font rêver qui font souffrir
Celles qui meurent au petit jour,
Drôle de thérapie que ces mots,
Sortis du vieux sac à malice,
Qui guérissent et enlèvent les maux
Avec lesquels nous sommes complices,
Lorsque l’on est à court d’idée,
Et que la muse est insolente,
Nous restons bien persuadés,
Qu’elle n’est plus votre confidente,
Le syndrome de la page blanche,
Revient souvent faire sa ronde,
Alors on retrousse ses manches,
Pour qu’elle soit de nouveau féconde,
Et dans un silence insolant,
On trace pour faire signe au présent,
Que l’on conjugue à tous les temps,
Depuis celui des cerfs volants.
Sublime Pierre
Oui la page planche ne dure qu’un temps
reviennent les crayons rayonnants
écrire est une belle thérapie
ressortent les mots tapis
dans les replis de notre esprit
douleur, amour , joie enfin la vie
sur la page du poète
Bonjour Béatrice merci encore pour votre délicieux commentaire! Amitiés de plume! Pierre
Déaolé Béatrice en ce qui concerne avacque:
Le mot Avecque ou Avecques est simplement l’ancienne orthographe de notre préposition avec.
la seule différence est donc le nombre de pieds poétiques.
Déjà considérée comme ancienne en 1952, cette orthographe est parfois encore utilisée en poésie.
Merci à Georges, Monsieur Brassens pour cette découverte.
M.Brassens a écrit:Ayant avecques lui toujours fait bon ménage
J’eusse aimé célébrer sans être inconvenant
Tendre corps féminin ton plus bel apanage
Que tous ceux qui l’ont vu disent hallucinant.
Dans Le blason, G.Brassens, 1972