Native d’un coin de chine,
Elle avait prit racine,
Ma glycine,
Elle avait poussé sur le mur,
En grimpant et en s’accrochant,
Et j’avais formé sa ramure,
Vers l’ouest et le soleil couchant,
Elle était belle et odorante,
Mais j’avais attendu deux ans,
Car elle se faisait désirante,
L’arbre voulait prendre son temps,
Elle était de celle qu’on enlace,
Voluptueuse sur ses tuteurs,
Pour qui jamais on ne se lasse,
Lorsque vous la voyez en fleurs,
En forme de grappes violacées,
Retombant avec élégance,
Délicatement parfumées,
Sous des rameaux de feuilles denses,
Qui se balançaient frémissantes,
Qu’elle était belle ma glycine,
Elle a connu quelques passantes,
Qui voulaient prendre aussi racine,
Elle était de celle qu’on enlace,
Voluptueuse sur ses tuteurs,
Pour qui jamais on ne se lasse,
Lorsque vous la voyez en fleurs,
Native d’un coin de chine,
C’est ainsi qu’elle prit racine,
Ma glycine.
Bonjour bon week-end
un sublime poème
chantant la bohème
d’une belle glycine
j’aime beaucoup
bises
Béa
Bonjour Béatrice je vous remercie pour votre délicieux commentaire!Amitiés. Pierre