Maîtresse de la nuit, la lune est une horloge,
Qui fait perdre le nord lorsque le temps s’enfuit,
Quand est passé minuit, souvent je m’interroge,
Car si moi j’ai vieilli, toi nul ne te poursuit,
Madame la lune ce soir, de bonne humeur levée,
Éclaire le clocher car elle est de sortie,
Comme une allégorie, dans un ciel délavé
Sa chevelure argent est une blanche hostie,
Alors j’ai développé tout mon imaginaire,
Je l’ai vu toute ronde comme un petit caillou,
Qui luisait dans la nuit tel un beau luminaire,
Et j’ai pensé à toi et ton cœur d’amadou,
Maîtresse tu séduis, tu éclaires les gentils,
Tu nous fais même tirer des plans sur la comète,
Quand ton cycle parfois donne naissance aux petits,
Tu es le refuge de nos blessures secrètes,
Dans un ciel éclairé par une douce lumière,
Maîtresse je te vois comme un petit caillou,
Qui brille dans la nuit et j’entends ta prière,
Alors je pense à toi et ton cœur d’amadou.
C’est magnifique ….
Merci d’apprécier Martine!
Bonsoir Pierre
C’est vraiment un sublime poème que dame lune a inspiré ta muse à la lueur de sa lumière ronde mystérieuse
Douce soirée et belle nuit mes amitiés
Béa
Bonsoir Béatrice ravi de vous lire! Amitiés et belle soirée également.
Elle semble ne jamais vieillir et rythme le temps … J’adore !
Bonsoir Claudine merci pour ce beau commentaire! Certains veulent même la décrocher. Sans succés!
Petite pierre de lune, larme de joie tombée de si haut qu’elle éclate de bonheur sur le nez du poète, à la sensibilité par le vie malmenée… Pierre, au cœur tendre.
Merci Anne pour ce délicieux commentaire! Amitiés.