Il a pris son baluchon,
Monté à califourchon,
Sur un bateau de misère,
Il a quitté son désert,
Il est bien loin de sa terre,
Ses amours pourquoi le taire,
Il croit en l’eldorado,
Est-ce vraiment un cadeau?
Il pense à sa vieille mère,
Qu’il a quitté avant hier,
Il dit qu’il est seul sur terre,
Et cherche partout ses frères,
A le mal des voyages,
Et peur de faire naufrage,
Il ne sait plus ne sait pas,
Qu’est-ce qui l’attend là bas?
Il migre vers la lumière,
Fait chaque jour ses prières,
Le sel lui pique les yeux,
Il faut qu’il se méfie d’eux,
Ces faux frères tous ces passeurs,
Vont l’faire mourir avant l’heure,
Sur ce rafiot de misère,
Qui est une poudrière,
Il migre vers la lumière.
Inch Allah! Enfin espère…
Quelle triste réalité, merci pour ce magnifique poème…
Merci Claudine pour votre commentaire! Tout cela est bien affligeant.
Bonsoir Pierre
Un poème fort émouvant, hélas une triste réalité partir pour fuit la guerre la mort la misère alors que celle ci les attend en mer c’est une terrible tragédie
Merci pour ce sublime poème
Douce soirée mes amitiés je t’embrasse
Oui Béatrice c’est le radeau de la méduse et c’est bien affligeant! Merci pour votre commentaire. Amitiés!