Madame j’aimerai, pouvoir de ma retraite,
Vous offrir quelques fleurs, ce sont des violettes,
Elles fleurissent au printemps, en automne en hiver,
Quand le givre tombe sur les grands sapins verts,
Oui Madame je voudrais, parfumer de violette,
Votre beau visage et cela je le souhaite,
C’est le parfum subtil, de la douce et discrète,
Fleur que je vous porte, pour vous compter fleurette,
Certaines trop sages depuis la nuit des temps,
Les enferment à jamais, c’est la fleur des amants,
Elles restent donc blotties entre deux vieilles pages,
D’un livre souvenir jusqu’au dernier voyage,
Mêmes ces quelques vers sont à l’encre violette,
Venez vite ma mie, allons à la cueillette,
De cette plante herbacée si douce et parfumée,
Qui est de la famille vivace des violacées,
Mais vous n’êtes plus là, adieu ma Violette,
J’hume encor le parfum de la douce et discrète,
Fleur que je vous portais, pour vous compter fleurette,
Je resterai prostré dans ma pauvre retraite,
Enfermerai la fleur dans un livre d’image,
Doucement dans ma tête, nous ferons le voyage,
On dit que « l’amour est, un bouquet de violettes »,
Alors cueillons cueillons, ensemble ces fleurettes.
Bonjour sublime comme le printemps en fleur
j’ai conté fleurette ses quelques vers sur une feuille violette
j’ai cueilli le fleur de se doux poème au parfum de violette
j »ai effeuillé les pétales de cette douce pâquerette qui conte fleurette
belle journée champêtre mon ami Pierre
Merci Béatrice pour ce délicieux commentaire. Amitiés poétiques.