Ce matin le lac est gelé,
Quelques oiseaux désemparés,
Crient comme s’ils voulaient rappeler,
Qu’ils ont faim et sont égarés,
C’est l’aurore les premières lueurs,
S’en vont rougir à l’horizon,
Le lac est transparent et l’heure
Est forte exquise pour la saison,
Bloquées les ailes du moulin,
Ne tournent plus alors la neige,
Glacée a piégé le poulain,
Qui hennit fort dans son manège,
Le lac bien gelé en surface,
Est-il tourmenté en dessous ?
Question posée quelle angoisse,
Mais c’est une question à cent sous,
Le froid mord le bout de mes mains,
Mon cœur s’ouvre au vent de l’hiver,
La neige tapisse le chemin,
Le lac s’est à nouveau couvert,
De brumes, là je vais me rentrer,
Quelques oiseaux désemparés,
Crient comme s’ils voulaient rappeler,
Qu’ils ont faim et sont égarés.
Encore un poème qui me plait beaucoup et que j’ ai lu avec plaisir .
j’ admire ta prose
Bises à toi.
J.
Merci pour ton délicieux commentaire! Bises. Pierre