Dépression saisonnière, dès que l’automne arrive
Dans le ciel gris laiteux on voit des vols de grives,
Qui s’en vont hiverner dans un autre pays,
Elles auront très bientôt goût de revenez-y,
Un marin sur le port joue de la cornemuse,
Pour tous ceux qui sont loin et recherche sa muse,
Au bar de chez Monette, le soir se fait velours,
Certains dorment au comptoir, d’autres ont le cœur bien lourd,
Ils partiront demain à la pointe du jour,
Le temps leur est compté pour se parler d’amour,
Se sentiront bien seuls, sur leur ilot flottant,
Dans la brume et le froid, par jours de mauvais temps,
Seuls, livrés à eux-mêmes, au creux de la tempête,
En bravant l’océan qui leur mouille la tête,
Sous les yeux en colère et sous les cris stridents,
De jeunes goélands soulevés par le vent,
En attendant le flux les bateaux dorment encor,
La cornemuse s’est tue, le calme est sur le port,
J’ai une pensée pour tous, ceux qui par infortune,
Ont un jour disparu, par une » nuit sans lune ».
Pierre comme toujours je suis enchantée de lire tes poèmes, celui ci est magnifique.
Merci à toi de me faire réver
Bises
Jacqueline
Merci beaucoup Jacqueline ton message me rassure et je t’envoie mes affectueuses amitiés! PIerre
Une magnifique allégorie de Monsieur Hiver…un texte remarquable dont on ne peut que garder en mémoire…C’est vraiment très beau
Merci Gislaine pour votre message qui me dit qu’il faut que je continue à écrire! Amitiés. Pierre
Bravo Pierre vraiment sublime
belle soirée
amitié
biz
Béa
Merci beaucoup belle soirée également! Amitiés! Pierre