Le fou de Bassan

Accroché au chalut, il regarde la mer,

Le flux et le reflux et mesure le vent,

Puis soudain s’élance très haut dans la lumière,

Rejoindre ses amis mouettes goélands,

Majestueusement, il traverse l’espace,

Écartant ses ailes dans un dernier élan,

Puis dans un cri aigu, l’oiseau plonge vorace,

Comme s’il désirait encor s’offrir au vent,

Ils ont un joli nom tous ces fous de Bassan,

Je les revois toujours avec leurs cris stridents,

Qui s’en venaient plonger du coté de Ouessant,

Et dois vous avouer qu’ils sont intimidants,

Une horde d’oiseaux qui planent sur les coques,

Survolent les bateaux et qui me fait penser,

Aux oiseaux film culte de Sir Alfred Hitchcock,

Qui à cette époque m’avait bouleversé.

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