Voilà ce que m’a dit un ami paysan,
Dénonçant la puissance de la distribution,
Un homme qui d’habitude était fort complaisant :
«Il me faut reprendre les manifestations,
Il me semble en effet, qu’on me prend pour un âne,
Car chaque jour je traine, mes bottes et mes sabots,
Je creuse mes sillons, je sème laboure et fane,
Et chaque jour qui passe c’est le même scénario,
Il ne m’est pas possible de vivre de mes mains,
J’attends des jours meilleurs pour manger à ma faim,
Quand j’ai payé mes charges, il ne me reste rien,
Je souhaite dans cette vie qu’on me redonne enfin,
Le goût de travailler, d’être rémunéré,
Tous les gouvernements nous ont abandonnés,
Qu’on me donne les moyens de bien redémarrer,
Dans ce joli terroir dans lequel je suis né,
Les médias, l’opinion bien à tort nous maltraitent,
La grande distribution cumule les bénéfices,
Des inégalités qui nous mènent à la diète,
Et moi je n’en peux plus de faire des sacrifices. »
Bonsoir cher Pierre un magnifique poème sur un thème d’actualité bien cruel, parfois cela mène au suicide, c’est grave
Douce soirée
Merci d’apprécier Béatrice! Oui je voulais depuis longtemps parler des agriculteurs. Bien sur il y a de gros exploitants mais aussi de petites paysans qui triment pour rien. Il faut que cela change chacun doit pouvoir gagner sa vie.
Amitiés.
Pierre