Le Coquelicot

 

Claude Monet 1873

Avec son habit couleur sang,
Sublimé par Claude Monet,
C’est la lumière de l’été,
Et la poésie dans les champs,

Ça ressemble à une cocarde,
Mais il ne faut pas le cueillir,
Car aussitôt il va mourir,
Viens ma mie tu sais il me tarde,

De peindre ces coquelicots,
Qui poussent près de la rivière,
Faisons vite, ils sont éphémères,
On les appelle aussi pavots,

Fleurs du mal pour les paysans,
Ils grainent dans les champs de blé,
Le long des chemins esseulés,
Certains l’utilisent comme calmant,

Jetons sur la toile ma mie,
Ce semis de taches colorées,
On les trouve en Pays de Bray,
Dans nos campagnes, en Normandie.

 

 

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