Il avait dit un jour,
Qu’il en avait assez,
De la vie et des gens,
Un point de non retour,
Pour retrouver la paix,
Dans ce monde affligeant,
« Quand l’arbre va fleurir,
Vous allez tous souffrir,
Car la rosée de mai
Fait tout beau ou tout laid «
Il avait dit un jour,
Qu’il avait fait son temps,
Vous verrez, vous verrez,
Ce monde devenir sourd,
Je vois qu’au fil des ans,
Tout ne fait qu’empirer,
« Mais qui sera saura,
Quand l’arbre pommera,
Vous allez tous souffrir,
Gardez votre sourire »
La vie reprend ses droits,
Moi je ne veux plus être,
Qu’un point de non retour,
Je deviens maladroit
Nous avait dit l’ancêtre,
Mais où sont mes amours ?
« Vous verrez vous verrez,
Pas de miséréré,
Ni de demi-mesure,
Quand les blés seront murs… »
Une dernière malice,
Je ne veux sur ma tombe,
En guise d’épitaphe,
Vous en serez complice,
Que la feuille qui tombe,
Surtout faites bien gaffe,
Sans l’ombre d’une croix,
Car je n’ai plus d’espoir,
Quand l’arbre pommera,
Mes chers enfants je crois,
Préparez vos mouchoirs,
Après bon débarras.
Ainsi qu’il l’avait dit, il partit doucement un beau jour de juillet faire son long voyage…