Pyrénées
Un chemin sinueux, le long de la rivière,
C’est mal entretenu, avec beaucoup d’ornières,
Dans le maquis plus haut, du thym de la lavande,
Et des fleurs sauvages plus que l’on en demande,
–
De beaux coquelicots garnissent les massifs,
Où passent quelques chiens qui sont non agressifs,
Mais gardent les moutons, protègent les troupeaux,
Encadré d’un berger qui nous attend là haut,
–
Alors lorsque je vois planer dans la vallée,
Les beaux oiseaux de nuit qui s’en vont par volées,
Dans la pâle blancheur de ce matin naissant,
J’ai envie d’essayer d’atteindre le versant,
–
Le temps s’est arrêté, on le dirait en pause,
Je prends mon sac à dos, c’est à peine si j’ose,
Quitter ce bel endroit, apaisant merveilleux,
Devant l’inventaire que je vois de mes yeux,
–
Ici point de béton, l’horizon est sublime,
Mon dieu que l’on est bien, parmi les hautes cimes,
Pour savourer enfin un peu d’éternité,
Un profond silence dans cette immensité,
–
Là haut je respire, il faut craindre le pire,
J’ai peur pour nos enfants que la planète expire,
Il nous faut rebondir moi j’ai toute une liste,
Et pourtant croyez moi, ne suis pas pessimiste.
Bravo Pierre encore un très joli poème
Jacqueline
Merci Jacqueline. Bisous.