Je ne voudrais pas
Qu’au cours du chemin,
Tu perdes mon bras,
Et lâches ma main,
Je ne voudrais pas
Que sur cette route,
Tu quittes mon bras,
Et qu’un jour tu doutes,
Je ne voudrais pas
Mais les précipices,
Font faire des faux pas,
Et ils sont propices,
Au dernier repas,
La dernière insulte,
Qui mène au trépas,
Quand le corps exulte,
Je ne voudrais pas
Mais qui dit je veux,
Tu guides mes pas,
Je fais donc le vœu,
De garder ton bras
Afin que demain,
Tu gardes mon pas,
Pour faire le chemin,
Qui sait à l’envers,
S’il y a demain,
En lisant ces vers,
Serre-moi la main.
Merci Sarah pour votre commentaire, vous êtes une fidèle lectrice. Amitiés poétiques.
P. CLEON
Un voeu à une promesse tenue, qui appréhende la douleur au moment venu et de loin voulu. Tristement doux et beau. Amitiés poétiques Pierre.