Je pense à la blanche colombe,
Qui sans arrêt parcourt le monde,
Ce n’est que partout hécatombes,
Si elle envoie de bonnes ondes,
N’arrive pas à se poser,
Ne peux donc pas se reposer,
–
Afin d’essayer oublier,
Ferme les yeux sur mon épaule,
La vie n’est pas toujours très drôle,
Viens avec moi chante et puis danse,
Au rythme des corps qui balancent,
Danse jusqu’au bout de la nuit,
Afin d’oublier tes ennuis,
–
La colombe a été blessée,
Veut maintenant se reposer,
Sais-tu qu’elle est à l’agonie ?
Chose que personne ne nie,
Mais savez-vous qui a tiré ?
Mais savez-vous qui a tiré ?
–
Un matin de ce froid dimanche,
J’ai vu une colombe blanche,
Qui a pu se poser enfin,
Nous a dit qu’elle avait très faim,
J’ai pensé à Apollinaire,
Et à ceux partis à la guerre,
–
Afin d’essayer d’oublier,
La vie n’est pas toujours très drôle,
Love-toi contre mon épaule,
Pour éponger tous tes soucis,
Allons jusqu’au bout de la nuit,
Je veux voir ton corps qui balance,
Dans la douceur des turbulences.