Automne

Et sous le ciel plombé, derrière le carreau,
Je vois déjà la neige, qui se pose en silence,
Sur le toit des maisons et sur les blancs manteaux,
Et des enfants qui lancent,

Des boules de cristal avec joie et ardeur,
Sur les passants gelés, et je trouve génial
De voir les blancs flocons sur les jeunes promeneurs,
Qui s’éclatent en pétales,

Alors ce ne sont que, des rires et cris d’enfants,
Qui s’amusent comme des fous, mais qui ne tombent pas,
Et dans cette clameur, ce sont tous les chalands,
Qui marchent à petit pas,

Arrivera l’hiver avec tous ses frimas,
Moi je veux voir l’automne partir en pente douce,
Qu’importe nous resterons, tous les deux mon Emma.
Bien au chaud sous la housse,

Sans nous soucier du vent, ni des brouillards givrants,
Et nous affronterons à l’heure où meurt l’automne,
Tout ce monde glacial et malgré tout garant,
D’une saison monotone.