Hommage à Georges Brassens (version prose)

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Elles sont à toi ces quelques lignes, et je dis que tu en es digne,
Le passeur vers les belles lettres, qui fit partager son mal être,
Du fond de l’impasse Florimont, plein de fleurs du coté poumon.

Toi qui remplis de si belles pages, tu vivais comme au moyen âge,
Tout en allant compter fleurette, à Margot, Fanchon la cousette,
Leur récitant du Beaudelaire, il y avait du Trenet dans l’air.

Toi qui nous parlais des grisettes, sur ton bateau l’enfant de Sète,
De la fille à cent sous et puis du temps qui passe,
Par le Pont Mirabeau et le p’tit Montparnasse,

Toutes tes pensées libertaires, très singulières et salutaires,
De nos jours restent pertinentes, tu es un fantôme qui me hante,
Le passeur vers les belles lettres, comment as tu pu disparaître ?

En été les touristes cueillent sur le Mont Saint Clair, des plantes odorantes, du thym du romarin, le canal du midi vient épouser la mer.

Le long de la corniche le cimetière marin, abrite Paul Valéry grand écrivain Sétois, il n’en reste pas moins, que le maître c’est toi !

Preuve en est puisque tu es fêté en 2011 et que » La Cité de la musique te rend un hommage tout particulier, visant, au-delà des images stéréotypées, à te faire découvrir sous un angle inédit, parfois surprenant ».

 

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