Les grands arbres s’effeuillent,
Comme s’ils étaient en deuil,
Tournent tournent les feuilles,
J’ai vu un écureuil,
Dans une course folle,
S’élancer sur le sol,
Faire la farandole,
Jouer à pigeon vole,
Les grands chênes murmurent,
La chanson de l’automne,
Les feuilles papillonnent,
Caressent la ramure,
Puis tapissent le sol,
Dame chouette hulule,
Et en perd la boussole,
Elle reste dans sa bulle,
Sentant venir la nuit,
Camouflée dans l’arbre,
On la dirait de marbre,
Il n’y a plus de bruit,
Que celui de ces feuilles,
Qui tombent monotones,
Et moi je m’étonne,
Que les arbres s’effeuillent.
A.T
2019
Bonsoir Pierre, c’est beau magnifique
émouvant d’être étonné comme un enfant devant le mystère de l’automne
Douce soirée
Je suis ravi de te lire Béatrice. Merci infiniment. Amitiés. Pierre