Au Boulevard du temps qui passe,
Il est loin le temps des cerises,
De nos jours tout passe et tout lasse,
Le temps des rides, des tempes grises,
Tire mon ami tire la charrette,
Tire la charrette à ta manière,
As-tu déjà peur qu’elle s’arrête ?
Tache d’éviter les ornières,
Si elle tire à hue et à dia,
Tiens bon la route trace ton chemin,
Surtout pas de paranoïa,
Je garde ta main dans ma main,
Les nuits pleurent quand le jour se meurt,
Pousse ta charrette à ta manière,
Courbe le dos pour les douleurs,
Reviendra le bon temps d’hier,
Si tu chemines en balbutiant,
Suffit d’arriver à bon port,
Avant tu étais ignorant,
Tu étais même un peu cador,
Le temps nous offre un avantage,
C’est le privilège de l’âge,
Avec des rides sur le visage,
On devient enfin un homme sage,
Moi je dis doucement les basses,
Il est temps d’ranger la valise,
Pour pas que nos rêves trépassent,
Reste l’amour qui est cerise.
Je lis toujours tes poèmes avec beaucoup de bonheur. Tu as le don de nous émouvoir .
A quand le prochain ? que je puisse en faire la lecture.
Amicalement , bises
Jacqueline
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Amitiés.
Pierre