Petit il regardait les images,
De ses livres, partait en voyage,
Dans les dessins et dans les gravures,
Il n’avait même pas besoin d’armure,
Un peu plus grand en prenant de l’âge,
Il partait seul en vagabondage,
C’était le début des grands espaces,
Des rêves chimériques, des audaces,
Dans des récits de guerre en dentelle,
Secourant les belles damoiselles,
Il se sentait déjà troubadour,
Poète dans cet honorable cour,
Devenu enfin un homme sage,
Il ne lit plus les livres d’images,
Mais voyage avec son équipage,
Sur l’eau calme en évitant l’orage,
En revanche il le fait sans bagage,
Sans doute le privilège de l’âge,
Le soir il regarde les planètes,
Les observe à travers sa lunette,
Dit que c’est une nouvelle aventure,
A faire hors des dessins des gravures.
Bonsoir Pierre c’est simplement beau, oui les poètes ont parfois le tête dans les étoiles
Douce soirée je t’embrasse
Oui c’est cela Béatrice! Douce soirée.