Il y a deux ans la Seine débordait…
Le Zouave
La Seine a débordé,
Elle en prend à son aise,
Elle va se balader,
Est devenue obèse,
Le zouave du pont D’l’Alma,
Souffre d’humidité,
Redoute les frimas,
Il dit qu’il est gâté,
Scrute chaque jour la Seine,
Et les berges inondées,
C’est une drôle de Scène,
Qui lui rappelle celle des,
Années mille neuf cent dix,
Et la montée des eaux,
Les travaux d’soixante dix,
Toujours les pieds dans l’eau,
La peur d’être noyé,
Ou bien de boire la tasse,
Le fait s’apitoyer,
Il attend que ça passe,
Alors un coup d’chapeau,
À toi mon vieux zouave,
Essaie d’sauver ta peau,
On sait que tu es brave,
Un moment de folie,
Demain la Seine sans doute,
Va retrouver son lit,
Puis reprendre sa route,
Car son plus grand désir:
Épouser l’océan,
Pour son plus grand plaisir,
Rejoindre son géant.
Bonsoir Pierre un magnifique poème belle dérision d’une situation dramatique bravo
douce soirée bises amitiés poétiques
Merci pour votre commentaire Béatrice! Amitiés poétiques!