C’était au temps des bords de mer,
De nos espoirs de nos chimères,
Dans le sable et puis dans les vagues,
Temps béni où les corps divaguent,
Sous la pression l’ ivresse,
Est le début de la tendresse,
Nous étions jeunes, étions fous,
Nous n’avions pas de garde-fou,
–
Dans les jardins du casino,
C’était Colombine et Pierrot,
Qui voulaient décrocher la lune,
Mais nous n’avons pas fait la une,
Les bords de mer, sable à la pelle,
Avec amertume rappellent,
Tous les beaux jours de mon enfance,
Ainsi que de l’insouciance,
–
Les bords de mer légère brume,
Au petit matin que l’on hume,
Prise de conscience absence,
Sable sans pelle, affreux silence,
Il ne me reste que cachée,
Dans un cahier la fleur séchée,
Que nous avions cueillie tous deux,
Lorsque nous étions amoureux.