Les enfants aux cheveux blancs,
Sont souvent en solitude,
Pensifs assis sur un banc,
Souveraine béatitude,
Ils vivent dans leur passé,
S’accrochant aux souvenirs,
Si certains sont effacés,
D’autres les font mal vieillir,
Il faut que les cœurs s’épanchent,
Pour bien vivre leur automne,
En attendant l’avalanche,
La fin d’une vie monotone,
Alors afin d’être utile,
Ils lancent des graines aux oiseaux,
C’est un beau geste tactile,
Qui les fait monter très haut,
Un papillon dans l’espace,
En habit de noir rayé,
Éphémère, le temps qui passe,
Sous un ciel bleu appuyé,
Souvent ils changent de banc,
Pour trouver des amitiés,
Sous leurs beaux cheveux argent,
Le cœur ne bat qu’à moitié,
Ils vivent dans leur passé,
S’accrochant aux souvenirs,
Si certains sont effacés,
S’angoissent des jours à venir
Les enfants aux cheveux blancs,
Ont des châteaux en espoir,
Rêvent de leurs bateaux blancs,
Pour ne pas broyer du noir,
Petits sourires dans l’espace,
Au bruit de l’enfant qui pleure,
Mais le souvenir qui passe,
Rappelle les anciennes douleurs.
Très émue en lisant ton poème qui parle bien de la solitude des cheveux blancs en effet il ne reste que les souvenirs
Je t’ embrasse
Jacqueline
Merci Jacqueline pour ton commentaire! Bises et à très bientôt. Pierre
Comme c’est beau…!
Merci!!!!! 😀
Magnifique touchant ton poème
Ces grands enfants
aux cheveux blanc
sont émouvant
Ils sont si charmant
là assis sur leur banc
Merci infiniment joyeuses fêtes de Noël Béatrice à partager en avec vos proches!