Deux collectivités, la terre d’élevage,
Du fourrage sur le sol, de nombreux herbages,
Pluie, nuances de gris, sommes en Normandie,
Le pays est joli, en tous cas on le dit,
Bocages, chemins creux, on voit des paysans,
Casquette de travers, attablés accueillants,
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Qui jouent aux dominos, en disant quelques blagues,
Et roulent leur tabac, cool, sans faire de vague,
Tous ces gens du terroir, sont de même acabit,
Ils ont soufferts, portent, jusque dans leurs habits,
Des odeurs de bétail, de la verte campagne,
Bien souvent quelques chiens, osseux les accompagnent,
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Humez donc les senteurs, de ce bon jus de pomme,
Qui sort du vieux pressoir, poussé par tous les hommes,
Allez venez donc voir, la première boisson,
Du cidre que l’on boit, quand ils font la moisson,
Et si les flaques d’eau, jonchent les chemins creux,
À l’horloge du temps, les gens sont bien heureux,
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Ils restent attachés à leur petit village,
Font des centenaires, dans ces normands bocages,
Ce qui a inspiré, pléiade d’écrivains,
Et je vais de ce pas, en nommer quelques-uns,
Fontenelle, Flaubert, vraiment une merveille,
Géricault, Maupassant, puis les frères Corneille,
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James, Verhaeren, Boieldieu, Carrel,
Vivier de poètes, la Normandie est belle,
Tous ont vécu ici, c’est comme une aquarelle,
Fraîche dans les couleurs, entité culturelle,
Venez nous visiter, je vous attends sur l’heure,
Terre de culture qui donne du bonheur.